26 mars 2014

Le rythme parfait

Depuis septembre, je vis à un rythme allégé.  56,25%, pour être très précise.

J'avais bien anticipé les événements qui allaient se produire durant l'année scolaire pour François: des suivis en réadaptation, en pédopsychiatrie, également de l'aide (et des rendez-vous) du CSSS. En plus des suivis qu'on ajoute et qui sortent du cadre «régulier» : allergologue, pédo-dentiste, rencontres scolaires (au carré!) pour les plans d'intervention.

Ça, c'est ce qui parait quand on regarde notre agenda familial.  

Le 56,25% me permet de sortir de la maison et d'aller faire mon travail d'enseignante, un métier qui me passionne depuis... 1998!  

Le 43,75% restant, je l'offre.


À moi, pour me permettre des moments de pause car aider des dizaines d'enfants le jour et poursuivre le soir à la maison, cela requiert et demande une bonne dose de patience. Pour me permettre des loisirs, comme le tricot et la lecture.

À mon conjoint, car c'est avant tout un travail d'équipe que d'élever une famille.  

À mes enfants, qui peuvent souvent revenir de l'école en milieu d'après-midi et décanter à la maison. Faire les devoirs et les leçons à une heure où il leur reste un soupçon d'attention et de concentration. Qui trouvent difficile en fin de journée le bruit, la proximité de tous ces élèves. Qui n'ont pas l'impression de courir, de rattraper le temps, de devoir se dépêcher.

Je suis encore en réflexion pour l'an prochain car on brasse plusieurs nouvelles cartes. Cette année, par contre, j'avais trouvé la combinaison parfaite.


1 commentaire:

  1. Je te souhaite de trouver la combinaison parfaite pour l'année prochaine également… De mon côté, je suis encore en réflexion.

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