J’ai passé l’été en Angleterre

Durant l’année scolaire, je suis assez disciplinée (et motivée) pour lire 30 minutes par jour, le soir, avant mon coucher.

Cet été, j’ai un peu dévié de mon plan, plusieurs soirées ayant été consacrées au visionnement avec mon conjoint des deux séries des Rois Maudits.

En juin dernier, je lisais une page du magazine Real Simple où des employés du magazines partageaient leurs meilleures lectures.  Une de ces suggestions était le roman “Some Tame Gazelle”, de Barbara Pym.  Un roman qui se déroule en Angleterre, un genre de roman qui se lit doucement et ne ferait pas faire de pirouette à mon coeur ni couler un torrent de larmes, c’est bon !!

Lors de ma visite hebdomadaire à la bibliothèque municipale, j’ai mis la main sur deux romans de l’auteure.

Ma première lecture a été Adam et Cassandra. Une histoire se passant dans un petit village anglais, nous présentant le quotidien de ses habitants. Un pasteur, un auteur, un mystérieux étranger, de vieilles commères… au fil des pages, on voit se tisser les multiples liens, l’évolution et la manière de réagir des personnages. Présente également, l’ironie et une certaine critique de cette société, mais tout en douceur et subtilité.

En août, j’ai lu Crampton Hodnet.  Une histoire avec encore de vieilles filles, des professeurs d’Oxford, des histoires de demandes en mariage,infidélités et beaucoup de commérage.  Je souris à plusieurs reprises, certains passages sont délicieux tellement on perçoit le ridicule des actions (la scène où Miss Doggett va chez les Cleveland annoncer l’infidélité du mari pendant l’épluchage des groseilles à maquereau, par exemple).

Il m’en reste donc un dernier à lire en français.  La semaine dernière, en faisant un achat par internet, j’ai acheté “Some Tame Gazelle”, que je commencerai au mois de septembre.

                                                Barbara Pym

Je suis allée fouiller pour en savoir davantage sur l’auteure.  Souvent, quand l’oeuvre d’une écrivaine est “légère” à première vue, on a tendance à penser que c’est de second ordre, superficiel. Eh bien, qu’on se le tienne pour dit, des conférences à son sujet seront données à Oxford (Angleterre) et Harvard (États-Unis) dans les prochains mois.