Si vous ne connaissez pas ce journaliste, allez voir une courte bio sur Wikipedia. Vous pouvez aussi entendre une entrevue accordée à Christiane Charette dans la semaine du 13 avril.
Depuis son passage à Tout le monde en parle, depuis son entrevue donnée à Christiane et depuis que j'ai lu l'article suggéré par Cécile, ça réfléchit dans mon coco.
En repensant à mon expérience personnelle, je m'aperçois que j'ai traversé quelques phases écolos. De 1998 à environ 2005, j'étais une écolo check-list. Je fais çi, je fais ça... on devait parfois travailler fort. Essayez de trouver à l'an 2000 un sac réutilisable en banlieue de Montréal. Pas étonnant qu'on ait dû attendre l'implication des entreprises de ventes au détail pour utiliser quotidiennement des sacs que l'on peut réutiliser. Je ne parle pas encore du compostage, quasiment méconnu des ménages québécois à l'époque...
Les habitudes que j'ai créées à cette époque tiennent toujours.
Ma deuxième phase a été la phase "plateau". Je sens que je commence d'ailleurs à en sortir. De 2005 à 2009, j'ai été davantage prise par des enjeux parentaux et j'ai moins tenté de trouver des moyens pour améliorer ma consommation et mon empreinte écologique. Ce qui ne m'aidait pas, c'est que maintenant tous les magazines que je consultais dans l'espoir de trouver de nouvelles pistes étaient soit trop basiques, soit totalement déconnectés de ma réalité (se munir d'un système de chauffage/climatisation géothermique, par exemple). Ici, vous retrouvez un billet que j'avais écrit à l'époque sur le sujet.
Je commence une nouvelle phase, je crois. Celle du contentement par rapport à mes convictions et mes pratiques. Celle aussi où, comme Hervé Kempf le préconise, il faut se faire entendre collectivement par le biais de groupes, de mouvements. Il faut en venir à changer le mode de vie des gens. Les manières de faire des entreprises. Les lois et les actions des gouvernements.
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