Depuis que François a attrapé ses six mois, les jours (et les nuits!) se ressemblent. Il y a de la place pour anticiper ce qui va se passer, planifier davantage les activités à faire.
Ce matin, je faisais la remarque à ma soeur que ce congé de maternité est vécue de manière beaucoup plus sereine. Je suis moins fatiguée, je profite davantage du temps que j'ai, je fais de belles activités avec mes deux enfants et tout ça, même si je suis davantage occupée qu'en 2004-2005.
Sans doute parce que j'ai un peu plus d'expérience et moins de craintes qu'avec un premier enfant. Sans doute aussi, et c'est là ma grande trouvaille, que je vis le moment présent. J'ai enfin compris ce que ça voulait réellement dire !!! Je fais ce que je peux faire, dans le temps que j'ai. François est endormi à 19h30 ? En faisant un casse-tête avec Sophie, je me fais une tasse de thé. Les deux enfants sont au lit à 20h ? Un bon bain avec un roman. Et si la sieste de l'après-midi est plus longue que prévue, après mes petites tâches, je fouine sur internet ou je regarde une émission enregistrée le weekend dernier. Oui j'ai hâte de retourner travailler mais j'y penserai en août. De toute façon, il me reste encore une vingtaine d'années à enseigner, en masse de temps pour y prendre plaisir. En attendant, je suis à la maison et j'en profite.
Ah là là, tu minspires, je dis souvent que je tends vers la capacité de profiter du temps présent ! Bravo.
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