Heureusement que ça existe, la maman d'une maman. Surtout d'une bonne maman, comme la mienne.
Nous étions en conversation au téléphone la semaine dernière et je lui racontais ma petite litanie de maman qui allaite encore quasiment aux 90 minutes. Pour avoir vécu cela avec ma plus grande, je savais que si je ne faisais pas attention, je risquais de devenir trop épuisée et de devoir commencer à introduire les solides pour me donner une chance. Cependant, mon objectif personnel est d'au moins attendre jusqu'en décembre, quand François aura cinq mois, pour débuter (cela peut réduire les risques d'allergie).
Quand ma maman m'a offert de venir m'aider, j'ai dit oui. J'allais être "maman-parentale" trois jours, une paire de bras supplémentaire, ça ne se refuse pas. Telle une Mary Poppins, elle est débarquée ici jeudi après-midi. Ça tombait bien, François était dans une passe "prenez-moi" alors en tant que grand-maman digne de ce nom, elle a sauté sur l'occasion. J'ai ENFIN pu serrer tous les vêtements qu'on nous a donnés récemment dans les bons bacs. ENFIN je pouvais faire des petites tâches sans être en train de courir dans le tapis pour battre le chrono (ou les pleurs de bébé).
J'ai pu aller chercher ma grande fille à la garderie et jouer longtemps avec elle dehors. Hier matin, j'ai pu faire ENFIN du yogourt maison, des muffins, prendre ma douche sans devoir tendre l'oreille.
Toute bonne chose ayant une fin, ma mère est repartie après le dîner de vendredi. Une p'tite visite comme ça, ça fait remonter le niveau d'énergie, le sourire, le bonheur. Heureusement que ça existe, les mamans de mamans.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire