19 août 2013

Vivre avec la «collaboration» univers familial–travail

Je jasais avec une amie de mes réflexions, je jonglais avec des mots depuis plusieurs mois.

Concilier (Larousse 2008) : lat. conciliare. Rendre compatibles des choses diverses, des intérêts contraires ; harmoniser.

Collaborer (Larousse 2008) : lat. cum et laborare. Travailler avec d’autres à une oeuvre commune.

Les différents médias (journaux, magazines, sites web) reviennent, à différents moments de l’année, avec des reportages sur les nombreux tours de passe passe que doivent utiliser les parents pour veiller soit à un meilleur équilibre familial, soit plus fondamentalement trouver quelqu’un pour s’occuper de leur enfant lors de périodes de travail.

Working Together Teamwork Puzzle Concept by lumaxart, on Flickr
Creative Commons Attribution-Share Alike 2.0 Generic License  by  lumaxart 

Chaque maisonnée trouve des trucs, élabore des façons de faire pour tenter de s’en sortir.
Tout cela m’irrite un peu, car cela a des odeurs de sacrifices, de sentiment de perdre quelque chose.  Soit les enfants passent de trop nombreuses heures en garde un peu partout, soit c’est le parent qui n’a pas le choix et se voit contraint de changer, contre son gré, son parcours professionnel.

L’oeuvre commune, trouvée dans la notion de collaborer, cela peut signifier de veiller à ce que l’enfant puisse profiter d’un moment de vie avec de longs moments pour jouer, avoir le luxe du temps pour étudier.  Cela peut vouloir dire en même temps que les parents ne se sentent pas trop coincés dans leurs décisions, de mettre sur table les meilleures conditions.

Mais ce qu’il en faut, des réflexions et des essais-erreurs avant d’y arriver.  Cela demande parfois de l’aide de d’autres membres de la famille (des amis, des grands-parents, oncles ou tantes), des aménagements de travail (horaires souples, parfois à temps partiel).

J’ai l’impression que cette façon de voir les choses colle plus facilement à ma réalité.

Depuis quelques années, je travaille à temps partiel pour passer du temps avec les enfants en fin d’après-midi pour aider leur réussite scolaire. Cela me permet également de ne pas (trop) vivre de frustration car laisser mon emploi de côté aurait été une embûche pour mon avenir financier et aussi certainement pour la perte de nombreux défis que j’aime y relever.

Mon conjoint n’est pas en reste. Son statut de travailleur avec un horaire qu’il construit lui-même nous permet d’être plus facilement présents aux nombreux rendez-vous des enfants. Nous vivons tous les deux de belles réalisations professionnelles, tout en se relayant pour que les enfants aient les meilleures conditions possibles.

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