Chaque chose en son temps

Il y a deux ans, j’ai senti que les multiples rendez-vous de notre fille additionnés des démarches que nous commencions pour fiston allaient me demander une plus grande disponibilité. J’avais demandé et obtenu un congé sans traitement à temps partiel.

Pour mes enfants, que j’ai accompagnés lors des dizaines de rendez-vous/évaluations pour leur permettre d’avoir les meilleurs outils et stratégies pour les aider et s’épanouir.
Pour moi, afin de ne pas me sentir déchirée et ne pas avoir le sentiment de ne pas être à la bonne place. Efficace et aidante, puis continuer à pratiquer un métier qui me passionne, me valorise.

Deux belles années.

Mais en septembre, je passerai de deux à un milieu de vie identique pour les enfants en raison de l'entrée en maternelle de François.
Mais tous les rendez-vous, évaluations, diagnostics et conseils portent fruit : les crises et l'incompréhension font place à l'épanouissement et le développement de l'autonomie.
Mais nous avons trouvé notre rythme, notre cadence et les travaux scolaires sont une activité parmi les autres dans la routine.
Mais de mon côté, je sens que les deux «séismes» ressentis en découvrant que j'avais deux enfants différents, eh bien, ils ont fait leur oeuvre et avec de l'aide et du temps, la situation revient à un quotidien où nous ne sommes plus dans l'urgence.


Je sens maintenant que le temps est venu de «changer de saison». Je réduirai l’an prochain mon pourcentage de congé sans solde.

Cela m’a fait penser à cette chanson que j’ai dans la tête depuis le début de la semaine.

J’aime cette version de la chanson avec les paroles au bas de l’écran.