Conserver une recette gagnante

C’est décidé, c’est écrit sur le calendrier, c’est la semaine prochaine que je fais mes premiers pas dans la nouvelle année scolaire.  Cela coïncide également avec les débuts de François dans un nouveau centre de la petite enfance.

J’avais écrit ce billet l’an dernier sur une rentrée en douceur et je pourrais, encore en 2011, être en accord avec tous les mots qui y sont écrits.

J’ajoute quelques points pour bonifier ma réflexion :

- penser au retour ne gâche pas les vacances : au contraire, je trouve que prendre une heure ou deux par jour rend plus douce cette transition vers le travail, je sais également que cela me procurera, dans l’effervescence des journées pédagogique et de la rentrée scolaire, des moments de calme;

- s’aider un peu tout le temps : en passant une heure ici et là pour faire des réserves de collations, de repas préparés «sauve-la-vie» en août, je sais que je m’aide à conserver mes économies (et éviter d’acheter du déjà-prêt) et mes pensées sur ce qui est réellement important, en septembre. Quand la stabilité et la réelle présence peuvent enrayer ou diminuer l’anxiété, surtout chez les enfants, je me dis que c’est une manière d’aider ma famille (donc moi-même!).

- retrouver mon chapeau de prof : cette année, puisque nous organisons une rentrée spéciale avec les élèves de 1ère secondaire, je n’aurai que trois journées pédagogiques (2 réellement, la première étant pour se saluer et tenter de rapatrier clés, codes et qui sait, peut-être avoir notre horaire ??).  Débuter maintenant, chez moi, me permet de ne pas avoir à faire de rattrapage, d’organiser et planifier mon matériel pour que je puisse rapidement m’installer en classe.