Un dernier billet, pour fermer le mois

Ça aura fait un billet par semaine.

Je repense à ce mois de mars, qui aura été, de bien des façons, très curieux.

Un mal pour un bien

Le 4 mars dernier, quand j’ai appris que nous devions trouver une nouvelle place de garderie pour François, j’étais dans tous mes états. Je n’ai pas l’habitude de devoir rapidement agir, on devait prendre une bonne décision.

François a commencé à sa nouvelle garderie le 14 mars. Nous avons décidé de l’envoyer quelques heures lundi et mardi, on a ajouté la sieste mercredi à vendredi.

Cela a demandé une grande part d’adaptation pour fiston. Dans des situations stressantes, il se gratte alors ses plaques d’eczéma sont généralisées maintenant sur son corps.  De plus, il a fallu ajuster certaines choses (demander aux éducatrices de ne pas mettre de la musique trop fort, probablement que François a une hypersensibilité sensorielle de ce côté-là).

Maintenant, il se presse à mettre ses pantoufles pour aller dans son local, il se promène dans la maison en parlant de «mon ami Annan», il est content et heureux.

Mon chapeau d’enseignante

Depuis le temps que j’y pensais… j’ai fait le pas ce mois-ci.  J’ai démarré un blogue où je parlerai de mes réflexions d’enseignante et de mes démarches en classe.

Et tous ces extras…

… comme se rendre en couple au Bouclier rencontrer la neuropsychologue qui a évalué Sophie.  Le diagnostic auquel on s’attendait, un trouble de l’attention avec hyperactivité, est officiel maintenant.  Je suis bien contente d’avoir assisté aux quatre rencontres de tests, ils me confortent dans notre décision d’aller de l’avant avec une médication pour aider Sophie à se sentir mieux.

… comme faire une balade en voiture par un temps ensoleillé pour aller chercher notre provision de sirop d’érable. Sur place, on se dit «et pourquoi pas» et on ajoute deux pots de tire à la commande. Et des petits sucres d’érable pour le chemin du retour !

… comme la première fois où François joue au jeu de mémoire avec nous. Émerveillée de constater la maturité de François, qui sait attendre son tour, respecte les règles du jeu, reste assis jusqu’à la fin.

… comme penser à l’avance à son cadeau de fête «à moi / de moi». Heureusement que j’y ai pensé maintenant, mon petit bidule blanc à couvercle vert avec inscription gravée à l’endos sera livré par Monsieur Purolator aux environs du 5 mai.  (vous avez deviné de quoi il s’agissait, n’est-ce pas ?)