14 septembre 2010

Les devoirs et leçons : des façons différenciées

Il faudra qu'on s'habitue.  À chaque lundi, l'enseignante de ma fille lui remettra ses devoirs et leçons.  Pour l'instant c'est à faire pour la semaine mais bientôt, on aura deux semaines pour faire le tour.

Je vais faire en premier une liste des conditions gagnantes pour que ça se fasse le mieux possible et ensuite, j'ai quelques trucs pour faire des variations.

Un endroit stratégique
J'ai décidé que les devoirs (dans un cahier) se feraient dans la salle de jeu. Il plâne un soupçon de déficit d'attention sur ma fille qui sera ou non confirmé cette année en évaluation formelle.  Ma fille a les yeux vagabonds.  J'ai épuré beaucoup ce qu'il y avait sur les murs de la salle de jeu. Il y a aussi que le strict minimum sur notre table de travail.

J'ai bien vérifié que Sophie était assise confortablement sur sa chaise et que ses pieds touchaient le sol.  Je vais vérifier si le coussin gonflable pourrait lui permettre une meilleure concentration, elle qui a tendance à être toujours en mouvement.

Être un parent stratégique
Avant de demander à Sophie d’aller dans la salle de jeu pour les travaux et l’étude, je lis attentivement la note envoyée par l’enseignante.  Je regarde comment échelonner le travail tout au long de la semaine. Je prends en considération:
 
- les journées où je suis libre en après-midi ou revient très tôt du travail;
- les journées où ma fille a des rendez-vous;
- les journées où elle pourrait être davantage fatiguée ou avoir passé plus de temps assise que les autres jours;

Je réserve le devoir pour la journée où on peut le faire seules, avant d’aller le petit frère à la garderie.

On fait la lecture au coucher, un soir ou deux.

Je fragmente les tâches en activités d’une dizaine de minutes.

Du matériel durable
J’ai fait l’achat d’une plastifieuse il y a trois ans et je ne regrette pas encore mon choix.  Tout le matériel que j’utilise pour Sophie (et maintenant François) reste en bon état.

Sophie utilise pour les leçons des pictogrammes de lettres, de chiffres, des mots-étiquettes.  Tout est passé dans la plastifieuse et bien classé dans des pochettes transparentes (ou Ziploc).

Si ma mère lisait ce billet, elle vous raconterait comment, en 1ère année, tannée de ne pas être capable de mettre tous mes mots-étiquettes pour former une phrase, j’avais mangé le picto “et”.  En fait, je l’ai recraché et ma mère l’avait rafistolé du mieux qu’elle avait pu.  Un picto plastifié ne se mâchouille pas, j’éviterai donc ce genre de situation avec mes enfants.   :-)

Voici maintenant deux trucs que j’utilise pour varier le temps des leçons. Si je ne faisais que des activités papier-crayon ou bien du questionnement aller-retour, je perdrais vite l’attention de Sophie. De plus, j’aime bien vérifier si elle comprend les notions dans plusieurs contextes différents.

Gardez vos annuaires / catalogues !!
Les enfants doivent apprendre les chiffres ?  Avec Sophie, on a cherché quel numéro composer pour faire livrer du poulet, appeler sa cousine…
On pourra aussi utiliser le fameux catalogue de Noël pour travailler les dizaines, certaines opérations mathématiques…

Écrire ailleurs
À l’école, les enfants écrivent sur des feuilles, dans des cahiers…

À la maison, Sophie adore lorsque je lui dis qu’on va faire un exercice au tableau.  Hier, j’ai écrit une phrase, mis des petites boîtes et lorsque je disais un mot, elle devait relier la boîte vers le mot qu’elle avait entendu.  Elle était si fière, ensuite, de relire seule sa phrase.
 
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Je compte bien revenir partager d’autres trouvailles et lire les vôtres dans les commentaires. 

En discutant avec d’autres parents, je réalise que trop souvent, on amplifie ce moment des devoirs et des leçons.  Y aller par petits blocs, incorporer ce qu’il y a à étudier dans la vie quotidienne, c’est se rendre la vie plus facile.

6 commentaires:

  1. MErci beaucoup pour ses petits trucs simples ;) mais qui aideront grandement les mamans et les papas ;)

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  2. Merci pour cette belle façon de voir cette période parfois complexe.

    Je retiens tes trucs et t'en propose un assez simple: quand les enfants ont une feuille d'activité sur laquelle ils doivent écrire, on peut la placer dans une pochette transparente et se pratique avec un crayon acétate une journée ou deux avant de passer à la version finale.

    En passant, des p'tites histoires reliées à ton enfance, j'en lirais plus souvent!!! ;-p

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  3. Merci pour les trucs. Je réalise que je dois profiter de cette dernière année "sans devoir".;)
    En passant, j'ai vu sur un autre blog que l'on venait toutes les deux du même "patelin"! Pour être exacte, je viens de feu St-Athanase!;) Je connais une fille du même nom que toi... mais je ne crois pas que ce soit toi, car la dernière fois que le l'ai vue, elle était orthopédagogue dans des écoles primaires. Est-ce toi?

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  4. Bonne idée, Julie ! (Je pense que les devoirs se feront presqu'exclusivement dans le cahier, mais je retiens le truc!!)

    Je ne suis pas cette Isabelle-là. Je connais une autre Isabelle Goyette, qui venait de Sabrevois. On a été à la polyvalente ensemble de 1987 à 1991.

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  5. Oui! La Isabelle que je connais a été élevée sur une ferme... Sabrevois, c'est donc logique!;)
    Moi, je suis allée à la poly M-L de 1989 à 1994. Ma soeur par contre a gradué en 91.

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  6. Merci pour ces trucs, Isabelle ! Ma belle-soeur s'est aussi procuré un coussin assez lourd, en forme de lézard, qu'on pose sur les genoux de l'enfant assis en position de "travail" scolaire. Il paraît que ça a un effet calmant :)

    Maman à bord et Isabelle, n'oubliez pas que je viens de votre coin, un ti peu en tous cas : Ste-Angèle de Monnoir ! Je suis arrivée à MTL avec ma mère à 4 ans, mais du côté de non père, j'ai ensuite résidé à St-Jean-Baptiste de Rouville (proche de chez Maternitanne !) Je suis donc une Marie l'urbaine très campagnarde de coeur et d'âme !

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