13 avril 2008

Le Dr Gilles Julien, c'est un "vrai"

Je l'écoute et je le regarde en ce moment à Tout le monde en parle. Ça m'a touché au coeur... j'ai vraiment l'impression que lui, tant dans son discours que par ses gestes, il a les enfants comme priorité. Son projet "Accès à l'école", pour aider les enfants de 4 ans à se préparer à l'école, je suis persuadée que ça permettrait à des milliers de filles et de garçons de commencer sur le bon pied leur scolarisation. Combien d'enfants arrivent à l'école avec des difficultés de langage, de motricité, d'habiletés sociales ? Moi, ça me fâche parce que je sais et je constate que beaucoup de choses peuvent être faites AVANT même la maternelle !!

Et puis, il faut se dire les vraies affaires. Sans en faire des enfants-rois, je pense que les enfants devraient être notre priorité. Pas pour la pile de bébelles ou les dix milles activités parascolaires qu'on veut leur faire faire, mais pour les efforts que les parents devraient faire pour être, justement, des parents présents. On a des enfants... peut-on garder le même "beat", le même rythme effréné au travail et pour nos autres activités ?

Grosse montée de lait, ce soir...

4 commentaires:

  1. Bonjour,

    Je n’ai pas écouté Tout le monde en parle hier mais j’ai vu d’autres entrevues avec le Dr. Gilles Julien. Ce que j’aime chez lui c’est qu’il croit vraiment au potentiel des personnes. Ça vaut pour les enfants et aussi pour les parents à qui il veut donner les moyens et le support pour qu’ils éduquent mieux leurs enfants et évitent dans certains cas l’intervention de la DPJ.

    RépondreEffacer
  2. Je pense que tu as raison, il faut essayer d'être présents pour nos enfants. Toutes les bébelles du monde ne compenseront pas pour ça!

    C'est clair pour moi qu'on ne peut pas "fournir autant d'heures" au travail dans ce cas. D'ailleurs, je remarque que dans presque toutes les familles que je connais qui ont des jeunes enfants, au moins un parent est à temps partiel. Dès qu'il y a deux enfants ou plus, on dirait que ça devient inévitable. Personnellement, je trouve ça génial; ce qui est dommage, c'est que plusieurs familles n'y ont pas accès pour cause d'employeur pas conpréhensif ou ont de si petits salaires qu'ils n'arreivent pas à boucler le budget sans deux temps pleins...

    Et quand je pense aux monoparents (en particulier, je connais deux femmes dont le conjoint et papa des enfants est décédé)... j'espère que ces personnes ont du support de leur famille, sinon ça doit être un vrai casse-tête, pire que pour les familles à deux parents!

    RépondreEffacer
  3. Pour avoir rencontré le Dr Julien a plusieurs reprises, dont l'une alors qu'il n'étais pas du tout connu en 2000 avec Pierre Bourque, c'est un homme vrai, timide et authentique.
    Parler de lui était l'une de mes premières idées d'article en 2003-2004....Je n'ai pas poursuivi, et je l'ai regretté puisque d'autres ont eu l'idée ensuite...Mais sa cause est juste...Il faut voir son local dans Hochelaga, tellement beau, chaleureux et coloré...
    Et tu as raison, on ne fait pas assez attention à nos enfants....On fait juste leur payer des bébelles..
    Et même si jen'ai pas d'enfants, je suis comme lui, j'ai besoin de contact avec eux. Ils sont vrais, entier et naturels.

    RépondreEffacer
  4. Prendre soin de notre (ou nos!) enfants, ça demande du temps, des sacrifices (j'appelle ça des deuils...). Et quand une situation sort le moindrement de la "normale", il faut puiser encore plus dans nos réserves. Et se donner du temps.

    Quand j'arrive le matin dans ma classe et que je regarde mes élèves, je me demande parfois "eux, quel genre de nuit ou de matinée ont-ils eu?".

    Oui, comme tu dis, Lise, il faut apprendre aussi à moins juger.

    RépondreEffacer