25 juin 2007

Les tribunes téléphoniques

Ce midi, nous écoutions La Tribune. Le sujet de 12h15 était les gestes que nous posions pour l'environnement. On a interviewé le maire de Victoriaville (ville modèle et hôte, ces jours-ci, d'une réunion de certaines villes), un porte-parole d'Équiterre et Mme Hyubens, professeure de l'UQAC.

On demandait aux auditeurs de téléphoner pour énumérer des gestes qu'ils posaient pour l'environnement. Et puis, surgissant de nulle part, un homme commence son intervention. En trois minutes, il a réussi à parler de la faute des banlieues... de bonhommes de neige gonflables... petits réactionnaires de banlieue... et là heureusement que ma fille voulait entendre le mobile installé dans la bassinette de futur frérot car j'étais sur le point de je-ne-sais-pas-encore, mais j'en avais entendu assez.

Parler des banlieues en général, c'est comme réduire Montréal au Plateau Mont-Royal. Ma théorie voulant qu'en énumérant les "bons" gestes que nous posons se fait souvent en écrasant les autres était encore une fois validée. Je déteste les personnes qui font des généralisations, il faut reconnaître que plusieurs villes incitent leurs citoyens à réduire leurs déchets par plusieurs moyens (achats de composteurs, collectes trois voies, création d'éco-centres...).

Mme Huybens mentionnait que les villes ne peuvent pas aller plus vite pour faire des mesures "vertes" que les citoyens sont prêts à aller, mais elle admettait que ça n'allait pas aussi vite qu'elle voudrait le voir.

Le but de ce billet était de dire que je pense que partout, métropole, banlieues ou campagnes, des gens adoptent des comportements responsables et d'autres non. Puis je suis curieuse, je retournerai voir le site web de la ville de Victoriaville.

1 commentaire:

  1. Anonyme8:37 p.m.

    Il est vrai qu'il y en a toujours un pour accuser la banlieue. Que veux-tu. On dirait que c'est le moyen pour ne pas se regarder soi, de braquer le spot sur l'autre.

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