01 mai 2007

L'art d'être heureux

Si un directeur habite la ville de Repentigny, les chances qu'il soit heureux sont très bonnes.

J'ai vu dans le journal ce matin une liste des professions où l'on retrouve les gens les plus heureux. Je me classe 3e. On en parlait ce midi dans notre salle d'enseignants et en général, je constate que ça se rapproche beaucoup de la réalité. On adore être dans les classes avec les élèves, je trouve que c'est (après quelques années au début pour s'ajuster, j'en conviens) une sensation et un moment que j'attends à chaque matin avant le drelin-drelin de la cloche.

Je constate cependant depuis le début de ma courte carrière qu'on voit une tendance à rendre plus lourd tout ce qui entoure ce temps précieux, que ça soit par de l'inévitable écriture de paperasse ou par des préoccupations qui relèvent de l'administration ou de nos conditions de travail.

J'aime par-dessus tout ce métier parce qu'on débute et termine quelque chose en dix mois avec notre cohorte (pis lâchez-nous avec ces sept semaines de vacances estivales, je passe assez de temps à planifier et corriger les soirs et certains weekends; puis je peux vous assurer qu'en juin, on a grandement besoin de repos pour reprendre la craie en septembre), j'ai l'assurance de les avoir fait avancer et, je l'espère, qu'ils se rendront avec succès jusqu'en secondaire 5.

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