Je ne sais pas par où commencer.
Ou peut-être en vous incitant à aller lire l'éditorial d'Alain Dubuc, sur Cyberpresse.
Je vais tenter de faire une analogie entre ma vision de la consommation responsable et l'alimentation.
Avec la nourriture, j'entretiens une relation dépourvue de stress. J'achète le plus souvent des aliments frais, variés et je cuisine à la maison. Mes portions sont raisonnables, je mange bien; occasionnellement, oui, je mange des chips, des pépites de poulet panées mais à intervalle bien souvent de plusieurs semaines.
Le rapport avec la consommation responsable ? C'est que ce sont des pratiques ancrées dans ma vie. Je n'ai pas attendu le rapport de la GIEC pour acheter une voiture moins énergivore, une maison de taille raisonnable, réduire mes achats à la base pour moins jeter. Plusieurs de ces choses sont venues naturellement, de mes parents.
Vous me voyez venir ? Les ados qui ont 1km de marche pour revenir à la maison et qui, à la place, embarquent dans l'auto bien chaude car le moteur tourne inutilement, c'est là je me dis qu'il y a une éducation qui ne se fait pas. On ne fait pas ça pour Kioto, pour les ours polaires ou pour Hubert Reeves. On est responsable et redevable pour nos enfants et pour ceux des autres.
Parfois, te dis-tu qu'il n'y a pas d'issue ? Que nous sommes si gâtés que l'idée de revenir en arrière, ou de passer à autre chose, sera difficile à réaliser ?
RépondreEffacerJe me demande s'il ne faudra pas passer par une dictature solide pour que les gâtés pourris comprennent. Comprennent qu'ils ne peuvent gaspiller l'eau potable pour leur petit confort et qu'une pelouse avec des mauvaises herbes, ce n'est pas la fin du monde.
Comprennent que d'acheter des pommes qui viennent du Chili quand les pomiculteurs du Québec en ont, c'est du délire.
Que de l'ail bio de Chine, regarde, c'est peut-être bio, mais c'est pas écolo. Et les normes bio en Chine, qui les a approuvées ? Écocert ?
Que le magasin du dollar, c'est presque toujours de la merde qui pollue partout sur son chemin et qu'en plus, çà finit dans les poubelles. Pas au recyclage !
Que le recyclage, les citoyens font leur part. Mais pour la ville de Longueuil, le recyclage de vieux livres, c'est vraiment trop compliqué. Vois-tu comment je m'emballe quand on en parle. Je suis de plus en plus pessimiste. Même si j'essaie de faire ma part. Si je regarde autour de moi, c'est pathétique. Full pathétique.
Payer pour les ordures via nos taxes municipales, pour certains, ça passe inaperçu. Si on avait à payer tant par sac ou tant la livre à chaque semaine avec un compte à payer, là, je pense qu'il y a des gens qui commenceraient à changer leurs habitudes (recyclage, compostage et surtout, acheter moins).
RépondreEffacerAcheter pour vivre, ou vivre pour acheter ?