17 décembre 2010

Allergies : vers un premier test de provocation orale

En octobre dernier, lors du rendez-vous de routine en allergologie, la trace laissée par l’oeuf avait diminué, et ce pour une deuxième année d’affilée.

L”allergologue nous a proposés de se rendre à l’hôpital Sainte-Justine pour faire un test de provocation orale (un «challenge»). J’aurais à préparer un gâteau, Sophie aurait à en manger suffisamment pour qu’on puisse dire que l’oeuf cuit ne soit plus une menace, un danger.

Cette journée était aujourd’hui.

Le gâteau aux six oeufs a été fait.

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La place de stationnement a été trouvée.

Un peu d’attente, puis c’est l’heure du rendez-vous.

Et puis ? Plus rien. Parce que le test cutané démontrait que la bulle était trop grande pour qu’on puisse tenter sécuritairement le test.

Sophie se sent bien, sa vie n’a pas changé.

                                                 Bras de Sophie...

Je me sens bien.

Des personnes ont à s’injecter quotidiennement de l’insuline, prendre des médications, nous on lit les étiquettes et on cuisine beaucoup à la maison. 

Peut-être que ça sera encore notre tour l’an prochain mais en attendant, je retourne à mes fourneaux.

6 commentaires:

  1. J'admire ton attitude!

    Ça ressemble à une loterie, tout ça. Quand on gratte "meilleure chance la prochaine fois", au lieu de se désoler des prix pas gagnés, on continue notre quotidien comme avant.

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  2. Oh lala... Ce devait quand même être une petite déception, pas vrai?

    Qu'avez-vous fait avec le gâteau? ;-)

    Tu es vraiment une fille positive, je vais dire comme Lucie! Bravo pour cette attitude si zen! On a beaucoup à apprendre des gens comme toi! xxx

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  3. Je te dirais que non...

    si la bulle avait été dans la zone critique, l'inconnu aurait été difficile à gérer. Mais nous sommes contents car l'allergologue et nous étions certains de la décision à prendre.

    Le gâteau est sur le comptoir de la cuisine. :-)

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  4. Oulalah c'est compliqué ces histoires d'allergies, heureusement tu es allerte et lis les etiquettes...
    becs becs becs

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  5. Je te sens très sereine par rapport au statut quo et je t'en félicite. Dans un sens, c'est réconfortant de ne pas avoir à gérer la réintroduction d'un aliment qui était banni.

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  6. Oh la la! Je ne savais pas qu'hier était le jour J pour Sophie. Je trouve que ta réaction est la bonne dans une situation comme celle-là. Après tout, tu « gères » l'allergie depuis déjà quelques années, alors rien ne change. C'est certain que l'espoir s'est un peu atténué, mais on ne sait vraiment pas ce que les prochains mois vous réserveront.

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