Ceux qui me connaissent savent à quel point toute cette histoire de vaccination aura été marquante. Il y avait des choix à faire, puis lorsque les choix furent faits, il arriva la “psychose du coupon”.
En octobre, suite à la rencontre annuelle avec l’allergologue de Sophie, notre plan de match était de faire vacciner toute la famille… sauf Sophie. J’avais la possibilité d’aller à Ste-Justine pour que ma fille reçoive le vaccin mais je trouvais le risque trop grand.
À la fin du mois d’octobre, j’ai vécu à mon lieu de travail le sommet de l’absentéisme relié à des “symptômes d’allure grippale”. En moyenne, de quatre à six élèves manquaient par classe. J’avais très hâte que mon groupe-cible soit appelé à la vaccination, mais j’étais en même temps horrifiée des histoires que j’entendais et je ne me voyais pas trop aller faire du camping pour recevoir un coupon.
On avance de quelques semaines. Je lis dans l’info-lettre de Marie-Josée Bettez qu’une étude sur la vaccination des personnes allergiques aux oeufs révélerait bientôt que les risques n’étaient pas si grands que cela, si c’était fait dans un environnement contrôlé.
En même temps, j’ai vu qu’une journée de vaccination pour les enfants allergiques aux oeufs s’organisait. J’ai appelé, j’ai pris rendez-vous.
Ce rendez-vous était ce matin. La rencontre avec l’infirmière est plus longue que dans les cliniques de vaccination massive. Elle voulait s’assurer d’avoir un portrait exact de Sophie. Il a finalement été décidé de donner le vaccin en une seule dose (heureusement). Après la piqûre, on retourne à la salle d’attente spéciale où deux infirmières sont toujours présentes pendant les soixante minutes où nous devons patienter.
Je suis donc contente d’avoir poursuivi mon cheminement et d’avoir changé d’avis.
Ah oui… des vingt enfants attendus cette journée-là, trois seulement étaient des filles. Pour ceux qui aiment les statistiques.
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