24 décembre 2007

Plus qu'un seul minuscule petit dodo...

et on sera le 25.

Vous avez lu La Presse du samedi ? Un commerçant disait que si les gens commençaient à moins décorer, c'était la fin de l'esprit de Noël. Quoi ? Comment ? Eh oh !! J'ai peut-être seulement cinquante lumières DEL enfouies maintenant sous deux pieds de neige à l'extérieur et bien en place grâce à cette pluie tombée, mais l'esprit de Noël est bel et bien présent.

Si jamais, un jour, j'ai besoin d'électrochocs festifs, voici quelques éléments qui me redonneront le goût de fêter Noël :

- vivre l'attente. Eh que c'est long, le 24 décembre, quand on a huit ans... on a beau jouer, manger, le temps ne passe pas vite ! Après le souper, il y a le "spécial Simard" (vous vous souvenez, ces émissions spéciales à Télé-Métropole avec René ou Nathalie ?), la messe, puis on pouvait commencer à fêter finalement !!!

- l'Avent. Petite, notre calendrier était très spécial. Je ne sais pas trop comment ma mère se le procurait, mais c'était un calendrier dessiné par une artiste sur un gros carton, et puis il y avait une histoire découpée en vingt-quatre parties. Pas besoin de petits chocolats bon marché à l'époque, on lisait l'histoire à tour de rôle, puis on chantait un cantique de Noël.

- audio-visuel : la liste est très longue et incomplète. Casse-Noisette, Ciné-Cadeau, un microsillon de chansons de Noël à l'orgue par Daniel Hétu, des concerts où clarinettiste, je jouai des airs arrangés par le très talentueux Marc Bélanger et plus tard, choriste, chantant de mon plus beau soprano un air du Messie de Haendel, le film A Christmas Story, Merry Christmas Charlie Brown, plus récemment Boréal Express et Love Actually.

J'ai aussi des flashs qui me reviennent.

Un 25 décembre, le lave-vaisselle flanche. J'ai le souvenir de laver l'immense pile de vaisselle avec ma soeur en écoutant une cassette de Noël de Boney M.

En 1988, ma soeur reçoit le livre des Inventions et moi, le livre des Records Guinness. Deux absentes de la table du buffet de fin de soirée (et mon père qui mangea très peu pour aller fureter dans son guide de l'Auto!!)

Tante Rolande, déguisée en fée des étoiles avec-des-brillants-argentés-sur-les-joues pour remettre les cadeaux.

Décembre 2002. Je termine de décorer le sapin chez mes parents. Mon père se lève après la sieste, regarde l'arbre scintiller. J'ai vu ses yeux briller comme ceux d'un enfant. Une image marquante, je m'en souviens encore après cinq ans...

2 commentaires:

  1. Anonyme8:34 a.m.

    Chère Isabelle,

    tu me "challenges" vraiment avec ta passion pour Noël, moi qui entretient une relation d'amour (oui, oui, c'est peut-être pour ça que je suis si déçue)- haine avec Noël...

    3 clins d'oeil m'ont accrochée :
    - Tiens, Marc Bélanger ! C'est le papa de Florence qui fut un temps alto dans le NoctuArt ! Et c'et lui qui dirige les musiciens dans le disque pour enfants,réédité, de Gilles Vigneault Les Saisons de Piccolo ! (C'est-tu ça ? J'oublie le titre exact :) )
    - Ahh le Messie de Haendel !!! Et je n'ai rien à ajouter, sinon que je veux aussi publier sur mon blogue mes disques fétiches de Noël ! :)
    - Love Actually : je l'ai écouté en boucle Noël dernier, alors que j'étais malade et que mon père se mourrait. Je n'ai aucune idée pourquoi, mais ce film m'a beaucoup marquée.

    Joyeux Noël !!!!

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  2. Marie, du temps où j'étais au Cégep à Drummondville, c'est M. Bélanger qui dirigeait l'orchestre symphonique de la ville. Le cd dont tu parles est les saisons de Picot.

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