Mes façons de mieux travailler

Je vais être honnête : c'est la première fois depuis que j'ai des enfants que je n'arrive pas trop épuisée à la semaine de relâche.  D'ailleurs, c'est seulement l'école qui fait relâche car nous avons à l'horaire plusieurs rendez-vous et activités déjà planifiées.  Ayant retenu quelques leçons de vie passées, j'ai trouvé et appliqué quelques trucs pour mieux travailler.

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Je connaissais et appréhendais ce creux de février.  À la maison, j'ai planifié quelques éléments sortant de notre routine habituelle et j'ai tenu à ajouter des fleurs à notre décor et allumer quelques bougies le soir pour apprécier les moments que nous passions ensemble.

Une suite de rencontres m'ont laissée momentanément sous le choc.  Immédiatement, j'ai déployé mes armes les plus efficaces et les réflexes que j'ai acquis au fil du temps : ne pas trop m'isoler et compter sur mes amies, revenir aux «services essentiels» pour plusieurs tâches domestiques, garder chaque journée des moments qui me font du bien, aussi courts soient-ils (lire, flâner sur Pinterest, appeler une amie, etc.)

Même s'il aurait été facile d'éviter de jeter un regard sur ma pile de correction, je m'y suis consacrée. Petit à petit, quelques copies à la fois, j'ai avancé. Savoir que je me donnais le beau cadeau d'une relâche sans bulletins à compléter était motivant.  

Pour une deuxième fois cette année, j'ai fait mes bagages vendredi soir en direction de la maison de ma mère. Une escapade qui m'a permis de passer à travers une charge de 16 productions écrites, mes bulletins et commentaires. De plus, j'ai été gâtée par deux belles tables pour le petit-déjeuner et le repas du midi et sans la présence des enfants, mes nuits (et ma sieste!) ont été réparatrices.

En terminant, je crois qu'en étant consciente de mes faiblesses, j'ai pu trouver et appliquer des moyens concrets pour passer au-travers d'un creux de vague.